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Silence
Se concentrer sur un beau fixe
Perd on l'équilibre à se tendre vers l'autre ?
Restons chez nous
L'infini de mes doigts entrelassé aux tiens
Le vent souffle dans mes rêves
La richesse vient des profondeurs
Il y a des jours où je regarde en l'air, d'autres en bas, derrière et devant. Cela permet de garder l'équilibre avec l'ici présent.
Au delà de ce qui se lie, il y a l'eau qui s'étend, et ce qui s'entend
Si l’envie et le souhait n’avancent pas main dans la main, mieux vaut élever ses deux mains vers d’autres lendemains
User ses lignes à la fête
Si lente est l’approche, soudain est l’envol, sans fin est le sens
Se combler par sa présence
Se serrer est devenu délicat. Et pourtant
Revenir sur ses faux pas et constater
Mille pensées de tes bras
me restent
Libérer son essence
Ma source est un ru peuplé de fleurs géantes et de petites étoiles
Le silence se fait parfois entendre plus que de raison
Le temps prend des petits chemins de brousse
Le regard est fonction du point de vue
Le genou articule et joint le je, le jeu, et le nous. On a dû perdre le cartilage. Quand nous rejoignons-nous ?
La mer est peuplée de drôles d'oiseaux
Le lent demain peine à venir
La végétation a changé de camp
La flamme ne se noie pas toujours dans l’eau qui dort
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