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Infusion

Engrainer l’invisible

Les masques tombent

En parallèles

Une à une, j’égoutte à goutte le flot de mes pensées.
J’écoute l’air entrer puis sortir

Je m’enlace
et jamais ne me laisse
ni ne me lasse

Se prêter deux mains fortes

Le silence rend sourd
et les si bruyants

On dévoile ou on met les voiles

L’envie s’envole au loin
dans le cri du silence

L’envie de sagesse
sans visage

Je crée et j’écris pour combler un vide que tu laisses,
quand tu pars

Les doigts de pieds aussi ont des choses à dire

J’inspire et j’essouffle

Les cadeaux s’emballent

A l’heure de s’élever, à quels leurres se vouer ?
Les siens ou ceux de l’autre ?

Je n’en dors pas

Peu à peu, peau ma peau
douce ma douce.
M’aime moi
et mes doigts dedans devant.
Salive à la langue et l’eau qui coule tout le long

Semer soi dans l’autre

Les braises au nombril

Les paumes pierres
sont un secours

Trois fois rien

Ma réflexion est hors de moi

Ce qui ne s’en tend pas se sent

Tentons le diable.
Attentons au calme.

Des espoirs perçus, désirs et des ordres déséquilibrés
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